un couple (de poèmes) en hommage à un autre

ceci dit, c'est vrai que ça fait longtemps...

c'est pas pitoyable, c'est triste et touchant. et tu sais, t'as le droit de ressentir ce genre de sentiments alors arrête un peu de t'en vouloir.

Il faudrait, oui.. Mais c'est difficile, quand tu vois à quoi ça mène.
Je suis anéantie, horriblement déçue.
C'est pas juste, ça! ni pour lui ni pour moi..
Pourquoi faut-il donc toujours être malheureux quand on aime?
Bon, ça part en chyme, là.
Tu vois, pour le moment j'ai un peu du mal à avoir un tant soit peu de discernement, je ne vois plus rien.
Comme si c'était une excuse...
soit, j'arrête avec ça. ceci pour la petite histoire.
ICE CREAM! RHAAAAAAAAAA!!! ICY YOU EVER HE WERE, snif!
Enfin, c'est gentil...

ouiiiiiiiiin!

ses réponses à mes questions poétiques:
Je suis désolé de la manière dont se passent les choses j'ai dû te faire implicitement des tas de promesses que je ne saurais tenir, mais vois-tu, la vie est ce qu'on en fait..

Et voilà ce qu'il a répondu à mon poème:
si tu pose des vraies questions tu auras des vraies réponses... cependant vu tes questions, je trouve mes réponses plutot pas mal.... non?

dites-moi que je rêve.. par pitié...
à l'aide...

mp

Ca y est: ça recommence: 'vais finir (..) par inonder le forum avec mes états d'âme TADAAAAAAAAAM!
en plus, celui-là, je ne l'aime pas , l'est trôôô plaaat, mocheuh et représente pas du tout ce que je pense (sauf juste après l'avoir écrit tellement c'était pathétique), l'était censé suggérer l'esprit combatif pour la vie malgré elle.. heuuuuu!
Des conseils à donner?? (pleasepleasepleaaaase!)

***
Joli paysage, montagneux, apaisant
Lumière dorée du coucher du soleil
Entre cinq arbres où le hibou se réveille
Une clairière caressée par le vent

La montagne, le soleil, le vent, le hibou
Le vieillard sans face, silencieux, immobile
Hêtre et pensée mêlant nuance subtile
En son tronc creux se cachent verdure et trou

(la suite juste après)

(la suite, donc)

Mais ce dormeur-là est bien vivant
Chante avec la rivière à présent

Son agonie que tout est sombre et gorgé d'ennui
tout perdu, traître délétaire, honni et meurtri
Couché sur le dos, le corps en forme de croix, et le
Visage noyé dans ses propres larmes, et il ne
lui rappelle même rien pourquoi seigneur il souffre

La tête béante, le gouffre pâle, il est
Une déchirure que nul ne lui donna
L'oeil aveugle, tourné vers le ciel, révulsé
De plaisir mortel, tout ce qui lui restera.
L'ennui, c'est de se morfondre, et ce mort fondra.

(la suite quand je l'aurai retrouvée)

(tiens, ça doit être ça, à peu près)

Cette prison où je m'enferme, c'est moi-même
Et si je meurs avent l'heure, c'est mon problème*

Le destin déteint sur l'étain éteint
Le chameau-chat vira vache-chemin

La mort a mordu l'amour
La moue amarre l'âme, or
L'amer (l')abhorre. Con FUROR!

La fureur des livres
La fureur d'élire
La fureur de vivre

***

* ça j'avais oublié de l'écrire dans la vraie version

S'il-vous-plaît, aidez-moi (nonnon, je ne mendie pas )

Bah moi je l'aime bcp ce poème, bravo

Non, j'ai vraiment rien de mieux à faire..
(et je sais même pas faire des vers courts)

Beware, Passion Burns..

J'ai des envies d'immensité, de grands ciels étoilés
De vents violents et d'orages où je pourrais hurler
De la mer et de récifs sur qui simplement se briser
Et qu'elle finisse par m'engloutir pour l'éternité.

De la douceur de l'âtre, de flammes dansantes, dormir
Après la vivifiante fraîcheur du jour et d'accomplir;
Des envies de Lac de Garde, mon coeur se fait aride
Ainsi qu'un peu de profondeur dans une vie trop vide.

J'envie l'infini, la mer, si vaste, calme ou furie
Qu'on me laisse gésir sur quelque rivage abandonné
Comme j'aimerais être ces montagnes!.. Et j'ai envie
D'enfin pouvoir respirer et de m'arrêter de pleurer.

La Buuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuulle

Celui ci me touche tt particulièrement, c'est tellement .. comme je vis pr l'instant, c'est beau, c'est simple, c'est .. merci, merci, merci

et bravo ..

En voilà un, de partage..
je ne sais pas si merci serait le plus adéquat,
Enfin.. on se comprend.. si on veut..

(et M..)

Boris a écrit:

En voilà un, de partage..
je ne sais pas si merci serait le plus adéquat,
Enfin.. on se comprend.. si on veut..

(et M..)

Oui, merci c'est très bien
sauf que c'est plus toi que je remercie ^^

halala ça devrait pas être permis d'écrire ce genre de trucs

c'est bien écrit, bravo.

Merci

Courlis a écrit:

halala ça devrait pas être permis d'écrire ce genre de trucs

Tout-à-fait d'accord, on ne devrait jamais en avoir l'occasion (à réaction)
bûû!

A la recharge..
C'est une histoire, bien sûr..
Si vous pouviez me donner des conseils pour qu'il paraisse plus ressenti.. ou bien je pense à devenir comptableà défaut de conteuse..
(c'est l'histoire d'un sorcier qui a été déchu parce qu'il a tué sa bien aimée elfe pour ne pas qu'elle le voie vieillir, en très résumé)..


Ceci est une fiction


Ma Douce, mon monde est désormais aussi sombre
Qu'il fut baigné de lumière par ton sourire.
Cependant, c'est moi seul qui creusai notre tombe
Et condamnai nos destins avant que de fuir
Pour une éternelle errance, un coupable exil
Où tout ce qui vit et meurt semble si futile.

Je tremblerai de joie et regret pour toujours.
Du miracle par qui nous nous rencontrâmes
Lorsque nos regards laissaient chanter nos âmes.
Tu es et restes source de vie, d'amour
De joie dans les pierres, fées dans les bois
Du ciel sous la terre, source de mes émois.

Pourquoi nous aimer tant si c'était pour partir?
Pourquoi le Temps lui-même fut-il contre nous?
Devions-nous donc nous perdre et sans fin en souffrir?
Car tout était parfait et nous formions ce tout.
Le vent se lève plus triste qu'il y a dix ans
Et heurte la mer des larmes de nos vingt ans.

Douce, je voulais ton bonheur, j'ai échoué.
Et notre plus grand crime est de nous être aimés.
La frustration du mur que l'on ne peut franchir
A moins que d'en mourir ainsi que nous fîmes
Nous courbe cependant sous le joug du martyr.
Je t'ai tuée, j'expierai mes crimes:

Je me condamne à vivre, seul, jusqu'à la fin
A fuir toute chaleur qui pourrait exister
Ton souvenir à l'abri au creux de ma main,
Les épines de la rose dans mes souliers.
Et le soir tombe plus noir pour cent ans encor
Heurtant l'appel dérisoire de nos efforts.

24-25 Janvier 2007

Toujours une aussi jolie plume..
J'aime bien l'idée, puis quand c'est bien écrit.. Y'a rien à redire

Ah heu! tu crois?

Enfin, merci, c gentil..

tu sais c'est difficile, et presque inapproprié de conseiller qqn sur sa façon d'écricre ou sur l'histoire d'un poème .. c'est un truc super personnel ..

alors je te dirai simplement que je trouve celui-ci vraiment très beau, triste histoire ..

Mais comment je vais faire pour m'améliorer alors?
Enfin, tu dois avoir raison, tout ça est fort complexe et délicat..
(pardon)
Mais ça me fait plaisir si vous appréciez

Triste histoire, oui (parmi tant d'autres)

re' , en ai encore pondu un, décidément c'est la saison
petit enterrement (ou tentative de)
faux sans usage, escroquerie mensongère et qui ne veut rien dire
purge de démons ainsi transformés
lààlàlàààà
bref: le voilà, donc:

Mais ça ne veut rien dire (version longue)

Le ciel est par dessus le toit, mais il s'en va
L'amer est au devant de moi: il n'est pas là.

Perdu dans ses pensées, il rêve sans but
Errant dans ses idées, il butte sans lutte
Luttant contre lui-même il crêvera sans pleurs
Tardant de dire qu'il aime il mourra sans coeur

Fleurs, dans ce monde où la vie est ce qu'on en fait,
Dites-lui mon amour, si seulement j'existais.

Empallé sur ses propres poèmes, il joue
Au bois où chante une chaumière mais sans être
Enjoué dans sa course aux chimères, Capoue
Un miroir brisé dans les montagnes, sans naître.

Sans maître que lui-même et sans autre il aspire
Sans reprendre ce thème trop court, il inspire

Tentacule, renoncule, nautile oscule
Nemo perso non comprendo, Hugo cumule..

Fleurs, dans ce monde où la vie est ce qu'on en fait
Dites-lui mes cauchemars de quand je vivais.

Luttant contre lui-même, il crêvera sans coeur
Pleurant de dire je t'aime, il se meurt sans fleurs

Fleurs, dans ce monde où la vie est ce qu'on en fait
dites-lui mon amour, si seulement j'en avais.

Sans naître à lui-même ou aux autres, il désire
Sans accomplir son rêve trop lourd, il expire

Fleurs, dans ce monde où la vie est ce qu'on en fait
dites-lui mes remords, si seulement je pouvais.

écoute ..
je le trouve magnifique.

.. mirci, Courlis

(Note: bon, il n'est peut être pas des plus judicieux de le mettre en ligne, celui-là, encore qu'il ne risque pas d'être lu des masses mais tout de même, mais vu que ce cher pécé est suspect de servir d'hote à de vilains viruss, je préfère le garder qqpart, merci de votre éventuelle compréhension)

Coup de grâce

On nous a volé notre chance
Et repris notre liberté
J'ai dû douloureusement prendre
Sitôt que je t'avais donné

Faute de courage à briser
C'est pathétique à en crever

Alors, s'il-te-plaît, veuille-m'en
En plus des démons à chasser
Il y a aussi un ange en
Tournant le couteau dans la plaie

Cri du coeur ou bien cri du cor
j'emmerde l'ironie du sort

Je suis tellement en colère
que je ne sais plus qui je suis
J'en veux à la planète entière,
perclue de chagrin, aigrie

Coup de grâce, coup des foudres
Le temps passe, tu soupires

Et tout autour de moi s'effondre
Et perd ce sens qu'il n'avait pas
Sans volonté ni peur ni honte,
Sans conscience, rêve ni foi.

Qu'une autre t'offre l'avenir
Et puisse te faire sourire

Perdue dans ma non pensée
Où le bonheur des autres blesse
Et où mes amis m'ont quittée,
Sans même vouloir que ça cesse

Vie s'efface en un poème
Et avec elle, ses je t'aime

Noyée sous mes décombres
Tu ne pourras pas m'en sortir
L'inquisition revient en nombre.
Hantée par ton souvenir,

Le temps d'un poème expulsé
ou faut-il s'en persuader

Ta grâce dans l'aube dorée
Belle âme, sèche tes larmes
fleurs de ta sensibilité...
Madame, baisse tes armes

Douceur, cesse tes pleurs
Que de démangeaisons d'hèler
Ange, cicatrise ta plaie
Souris à l'aurore, mon coeur.