Mulholland Drive

Mulholland Drive
de David Lynch, avec Naomi Watts et Laura Harrings

Synopsis : Une nuit, à Hollywood, Rita, une jeune femme, devient amnésique suite à un accident de voiture sur la route de Mulholland Drive. Elle fait la rencontre de Betty Elms, une actrice en devenir qui vient juste de débarquer à Los Angeles. Aidée par celle-ci, Rita tente de retrouver la mémoire ainsi que son identité.

Que laisse présager ce résumé, ma foi plutôt minimaliste, face à un film comme Mulholland Drive ?
Aux premiers abords, une bonne petite soirée ciné : bras dessus dessous avec sa chérie, on prend place au milieu des mangeurs de pop corn et autres fléaux du monde cinématographique.
Les lumières baissent, les premières publicités font leur apparition puis, enfin, le film.
Que le spectacle commence…

A moins d’avoir fait des études liées au cinéma, il faut plusieurs fois pour comprendre ce film. Deux visions, peut-être trois, sont indispensables. Mais qui peut prétendre avoir réellement pénétré dans l’univers de David Lynch et ses films délirants ?
Plusieurs interprétations sont possibles, mais cela serait vous gâcher le plaisir que de toutes les dévoiler ici.

La première partie du film est en fait un rêve, le rêve d’une Betty à bout de nerf. Il aurait pu être un « rêve » éveillé, puisque dans cette première partie, c’est dans un monde idéalisé qu’évoluent la jeune femme et sa nouvelle amie, Rita.
Elle a tout de la fille parfaite : Jolie, brillante et aimable. Une amnésique dans sa salle de bain ? C’est tout naturellement qu’elle va lui apporter son aide. Les deux jeunes femmes se lanceront dans la quête de la véritable identité de Rita. A leur histoire, s’annexent de lambeaux d’intrigues secondaires : Un énigmatique Cow Boy, une clef non moins mystérieuse, un jeune réalisateur et bien sûr « This is the girl… ».

Réveil.
Oh, dur réveil…
Rendons à César ce qui est à César : Betty est en fait Diane, amoureuse d’une Camilla que nous avions appelée Rita tout au long du film. Les annexes de la première partie prennent tout leur sens, la clef, surtout. Lorsque Diane pose les yeux sur cette même clef, elle est assaillie par une série de flash. Peu à peu, elle se souvient. A sa frustration et son mauvais état physique s’ajoute la tristesse.
Oh, lourde existence.
Trop lourde existence…

Rideau.

La salle s’allume, s’anime. Chérie vous lance un regard vide de toute expression.
- T’as compris quelque chose, toi ?
- Ben non… Et toi ?
- Non plus. On va manger une glace ?

j’espère que la longueur du post n’aura pas eu raison de votre volonté.
Personnellement je trouve que ce film est du grand art, c'est pour cela que j'y consacre un post aussi long .

A vous maintenant de nous donner vos impressions, interprétations…critiques ?

C'est un très joli film, mais comme tu l'as dit il faut certainement plusieurs vision pour bien le comprendre.. c'est pourquoi, je ne me prononcerais pas trop et je reviendrais ici après l'avoir revisionné !