J'avais écrit ça pour un cours de français. Tout le monde avait semblé apprécier.
Ce cher monsieur Brien, toujorus serviable, gentil et bon. Il n'a jamais fait de mal à personne. Depuis près de vingt ans, il est marié à une femme merveilleuse, aussi pieuse et bonne que lui. Tous les dimanches, il va à la messe, mais ce matin il ne se sentait pas très bien. Il a donc décidé de regarder la messe à la télé. Mais il a vite fait de s'endormir, confortablement callé entre les bras de velours de son fauteuil. Il rêvait. De quoi? Je n'en savais rien, mais il semblait agité.
D'un coup, il bondit hors de son fauteuil, me faisant sursauter sur mon lit métalique. Je l'entendis murmurer quelque chose d'incompréhensible, puis, d'un ton plus ferme, le poing serré, il émit une menace.
-Je vais lui apprendre moi à ce satané facteur! JE vais lui faire regretter d'avoir couché avec ma femme.
Voilà donc ce qui hantait son sommeil. Pauvre homme. Il vint vers la cuisine, où je me trouvais, et m'empoigna par le manche. J'aurais voulu lui dire de me laisser, de me lâcher, mais je ne pouvais pas parler. Je n'eut pas d'autre choix que de le suivre dans la chambre, où il se dirigeait d'un pas décidé, la rage au coeur. Il poussa la porte. La pièce était faiblement éclairée et le lit défait. Sa main me serra fortement. Il était très tendu. Sa femme était assise sur le lit, simplement vêtue d'une robe de nuit. Au milieu du lit, une forme est étendue sous les draps. L'homme m'éleva dans les airs et se jetta sur le lit, donnant de grands coups de poêle sur le facteur, qui ne pouvait que hurler sous l'assaut. J'avais aussi très mal, j'aurais hurlé, mais qui se préoccuperait des états d'âme d'une poêle? Les draps étaient tachés de sang. Monsieur Brien me laissa tomber par terre, sa femme pleurait et criait. J'avais tué quelqu'un, j'étais complice d'un meurtre. Mais qui enverrait une poêle en prison, pour avoir tué un chien?
Cette nouvelle m'Avait value une réputation de zoophile pendant plus d'un mois... T-T