Attention. C'Est une nouvelle extrêmement sadique. Soeur sensibles, s'abstenir. J'ai écrit ça un jour de grande colère.
Elle va mourir. Je te le jure sur sa tête, que je t'apporterai demain, qu'elle va mourir, qu'elle va soufrir. Tout ce que je n'ai pas pu faire, tout ce qu'elle m'a obligée à faire, toutes les fois où elle m'a cruellement rabaissée, je vais le lui faire payer.
Elle me dit souvent que je lui fais peur, qu'elle rêve que je la frappe. Moi aussi j'en rêve, mais avec le sourire aux lèvres.
Je vais lui faire la peau, mais au sens propre du terme. Et quand chaque parcelle de peau aura été sadiquement enlevée, qu'on ne verra plus que sa chair et ses os, quand, peu importe la position qu'elle adoptera elle souffrira, car son son corps en entier ne sera qu'une plaie à vif, alors, à ce moment précis, et seulement à ce moment-là, je rirai, et je serai heureuse. Et si elle s'évanouit à cause de la douleur, compte sur moi pour la réveiller.
Elle me dit souvent qu'elle m'aime. Je voudrais me croire quand je lui dis que c'est réciproque. Mais je la déteste.
Je ne la tuerai pas trop vite. Je veux jouir de ce moment de vengeance le plus longtemps possible. Je ferai glisser une petite cuiller derrière son oeil gauche et, d'un bon coup sec sur le manche, je le ferai sauter hors de son orbite. J'attraperai l'oeil dans ma main gauche. Je l'écraserai entre mes doigts, et je lui ferai avaler cette substance visqueuse. Si elle refuse d'ouvrir la bouche, pas de problème. Je n'aurai qu'à aller le mettre directement dans son estomac. Je laisserai son oeil droit intact. Mais je prendrai grand soin de lui arracher la paupière, pour qu'elle ne manque rien du spectacle. Je remplirai son orbite vide de cire chaude, que je laisserai sécher pour ensuite tout gratter avec zèle. Et si elle s'évanouit, toujours je la réveillerai.
Je suis entrée dans sa chambre, un couteau de cuisine à la main. J'avais abandonné tout mes plans compliqués, j'Avais trop hâte de la tuer. Elle m'a vue, et elle m'a souri. elle n'avait pas vu le couteau. Je me suis approchée d'elle. Elle m'a demandé si j'allais bien, m'a dit que j'avais l'air étrange. Toujours ce sourire hypocrite qui éclairait son visage. Elle a vite fait de le perdre quand je lui ai tranché la gorge. Je n'ai pas ri, ni même souri. La tension était beaucoup trop forte. Deux minutes plus tard, elle mourait au bout de son sang. Mes jambes m'ont lâchée d'un coup sec, sans que je m'y attende. JE me suis retrouvée par terre, à côté de son cadavre. Nous baignions toutes deux dans son sang. J'ai regardé son visage. Dans ses yeux, il y avait de la peur et beaucoup d'incompréhension, mais je pouvais toujours y lire son amour, pur et sans limites. C'est à ce moment là que j'ai compris que j'aimais ma mère plus que tout au monde.
La suite est aussi surprenante que la fin de celle-ci. Il me faut juste le courage de la taper sur l'ordinateur...