Dans ses yeux j'ai trouvé mon paradis perdu
J'ai gouté à la pale douceur de ses lèvres
Je ne connais que trop bien cette science infuse
Qui fait monter l'amour à la tete comme une fièvre
Une maladie si soudaine, qui au reveil vous laisse bleme
Elle est partout, et nullepart elle ne vous quitte
Sa main ds la votre, son sourire dans votre coeur
Enfermé comme un trésor, par une serrure fortuite
Désormais dés qu'elle à ce rictus, en est habité votre fort interieur
Sur la sable, les langueurs océannes délivrent leurs prouesses
Les vagues vont et viennent comme ces sentiments aléatoires
Qui s'esquissent pour l'un ou l'autre, comme une figure d'art
Qui se dissipent lorsque l'on boit son eau de tendresse
Ne me dites pas que je l'aime, je n'en suis que trop convaincue
Que ce nous est un lieu sans issue
Un labirynthe aux dédales inombrables
Je sais que notre amour est indémontrable, indéfinissable
Mais le concret de notre ciel commun
C'est de s'aimer comme si on ne faisait qu'un
Uhu dédié à elle vila